Le soleil de la contrée d’Amakna venait de se lever, les pious faisaient part de leur chants matinaux, les wabbits sortaient de leurs terriers, on entendait au loin les cris des koalaks. Les meules des moulins commençaient à faire grincer leurs rouages, les scieries sifflaient. La brise caressaient les longs poils du sadida désormais âgé, il se dirigeait vers son berceau, sa maison depuis toujours, son lieu de réconfort, le temple des sadida… Durant toute sa jeune enfance, il avait rêvé d’être un guerrier, d’être reconnu, d’être aimer, il avait traversé maintes aventures, dangers, le monde n’avait plus de secrets pour lui. Bien sur il y avait eu des périodes sombres, comme le moment des émeutes de Sufokia : les pêcheurs dévastaient tous sur leur passage avec leurs âme-sons et leurs kanes apaiches, des chalutiers asiatiques vidaient la mer de ses habitants, le poisson se faisait de plus en plus rare. Le vieux sadida avait essayé d’arrêter ces pêcheurs, mais il avait été blessé à un niveau critique. Il était entre la vie et la mort, mais heureusement un jeune eniripsa passait par la, il lui recousu sa mâchoire, déchirée par les âme-sons et lui désinfecta ses plaies. Cette confrontation lui avait laissé des traces, son habilité a l’utilisation de la ronce avait radicalement baissé, il ne pouvait enchaîner deux ronce sans être épuisé.
Il était déjà midi, l’odeur des taverne parcourait la plaine, on entendait au loin les charrettes pleine de bière parcourant les sentiers de la ville. Le temps sadi se dressait à présent devant notre vieil homme, des lucioles virevoltaient de toute part, l’endroit était couvert par d’immenses arbres, des ormes. On ne distinguait que quelques halos de lumière qui illuminaient la structure. Le sage regarda autour de lui, il n’y avait personne sauf, celle qui l’avait accompagné toute sa vie, la nature. Une multitude de pâquerettes jonchait le sol , on aurait dit une mer de neige, il y avait une sorte de magie qui résidait en ces lieux. LE sadi se décida à entrer et poussa la lourde porte de chêne. Il se dirigea vers l’escalier qui menait à la salle principale. Il alla à la rencontre d’un jeune disciple, il lui dit quelques mots à l’oreille puis ils allèrent au centre du temple. Un arbre était la, en plein milieu, les deux personnages s’y dirigèrent. Notre vieil ami aller rendre ce qu’on lui avait donné, il sortit de son sac un bâton, c’était celui qu’on lui avait donné à la naissance, c’était une sorte de baptême. C’était le fameux bâton de boisaille. Ils jetèrent le bout de bois aux racines de l’arbre. Puis, par un phénomène inexplicable, le bâton commença à s’enfouir sous terre puis disparut.
Voilà, notre sadi avait rempli son devoir de protecteur de la nature. Il était mourant, chaque mouvement, chaque respiration, chaque pensée le rendait de plus en plus faible. Il se rendit au bord de la falaise, afin de contempler une dernière fois la beauté de la nature, de se rendre compte comment la vie est belle mais aussi de se heurter à la réalité : toutes les bonnes choses ont une fin.
Tous ses amis étaient là, face à cette immense étendu d’eau à perte de vue, ils étaient venus pour lui dire au revoir, adieu… Le bruit des chocs des vagues contre la falaise commençait à s’estomper, les rafales de vent se turent, afin de laisser place au silence, un silence qui en disait bien plus que cela ne semblait. Le sadida s’avança au bord de la falaise , se retourna et dit d’une faible voix : « Mes amis, mes très chèrs amis, il est venu le temps pour moi de vous quitter, mais sachiez bien que malgré mon absence, je serai toujours là, quelque part pour vous épauler. Je vous demande donc d’aller de l’avant, de ne pas vous attarder sur le passé, de vous tourner vers l’avenir… Mon départ ne doit pas provoquer la tristesse, mais la joie, la joie de savoir que quelqu’un soit heureux, je sais pas si j’aurais pu arriver où j’en suis sans vous, sans vos paroles, vos plaisanteries, même vos tristesses. Et n’oubliez pas que ce qui ne vous tue pas, vous rend plus fort. » On pu apercevoir une larme sur les joues poreuses du mourant, il reprit : «
Oh tomai.. arghhhhhhh ». Ce fut sur ces derniers mot que le vieux guerrier s’étala sur le sol. Spykain n’était plus. La larme de ce combattant fut emportée par une rafale de vent soudaine et fut emporté à l’horizon.
De nombreuses personnes disent que cette goutte était tellement pleine d’espoir, de joie, de gaieté qu’elle fut transportée jusqu’à une île et donna naissance à un gigantesque arbre.
Cette île fut découverte quelques années plus tard , elle recelait de mystères, de magie, et on décida de l’appeler d’après les dernières paroles du sadi : l’île d’Otomaï.
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Et voila, ça y est, c'est officiel, dofus c'est fini pour moi enfin presque, je passerai peut etre si j'ai le temps et si mon status de "non-abonné" me le permet ^^ , je pense que tout est dit dans le texte ( si vous l'avez lu sinon voila une raison pour le faire ^^)
Bon jeu à tous !
Spyounet